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Que se passe t-il dans nos écoles ?

Dernière mise à jour : 19 janv. 2021

L'éducation au développement durable rentre dans nos classes. Au même titre que le développement et à la solidarité internationale, l'éducation à la santé, les enseignements artistiques et culturels, elle devient une éducation transversale.


Promue à l’école, diffusée sur les lieux de travail, de loisirs, présente dans l’espace public par l’intermédiaire de prospectus ou de campagnes de communication, l’« éducation à l’environnement » constitue un discours à la fois diffus et omniprésent. Celui-ci appelle chacun à participer à un développement durable en déployant dans son quotidien des gestes en faveur d’une protection des ressources naturelles : trier ses déchets, économiser l’eau ou l’énergie, préférer les transports en commun, etc. Ce souci pour l’environnement, qui hier relevait d’un discours qualifié d’« écolo », considéré comme rêveur et utopiste pour certains ou irréaliste et archaïque pour d’autres, est aujourd’hui socialement partagé et accepté. C’est pourquoi la formation d’un « nouveau citoyen », devenu « écocitoyen », constitue l’aboutissement du processus d’intégration idéologique et de normalisation sociale de la question environnementale. Cette formation sera portée par la diffusion d’une morale écologique, comprise au sens durkhémien du terme, comme idéal collectivement partagé de vie en société qui donne sens à un ordre social et normatif présent.

Prendre conscience du lien qui relie chacun à la nature, des conséquences de ses actes sur l’environnement, du rôle et du poids de l’acte individuel sont les principes de cette morale écologique qui se présente comme une généralisation du mode de pensée environnemental permettant de reconsidérer les liens entre l’individu et le collectif.



Dans la note d’orientation et de propositions qu’il a publiée en décembre 2019, le Conseil supérieur des programmes a insisté sur différents aspects :

  • une approche à travers toutes les disciplines des contenus d’enseignement relatifs au développement durable, au changement climatique et à la biodiversité, afin à la fois de former l’esprit scientifique des élèves et de développer leur relation sensible au monde

  • l’importance de se fonder sur l’observation, point de départ de la démarche scientifique

  • la nécessité de développer l’attitude rationnelle des élèves dans leur approche des questions environnementales

Dès les cycles 1 et 2, les programmes invitent à une première sensibilisation par des activités autour des différentes formes de la matière et de la vie, et de leurs évolutions.

Cet apprentissage est approfondi et enrichi dans les cycles 3 et 4, notamment en sciences, par la contextualisation de notions mathématiques ou de physique-chimie.

En sciences de la vie et de la Terre, le sujet est travaillé selon un approfondissement progressif pour montrer la nécessité d’approches systémiques.


Malgré cette mise à jour des questions de développement durable dans les programmes scolaires, nous trouvons des critiques sur la place de l'écologie, mais surtout sur l'apprentissage à la réflexion :


«Les nouveaux programmes du lycée pour les cinq prochaines années ne laissent pas assez de place pour la transmission des bases scientifiques essentielles à la compréhension des problèmes majeurs que sont le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité, leurs causes, et les solutions permettant d’agir pour les enrayer», dénonçaient dans une tribune dans Mediapart les climatologues Valérie Masson-Delmotte, Jean Jouzel et Hervé Le Treut, et de nombreux autres scientifiques, rejoins par l’ex-ambassadrice pour les questions climatiques Laurence Tubiana, ou encore Pascal Canfin.




Que faire de concret dans les écoles ?


Dans les écoles, les professeurs ont la possibilité de se munir d'un nouvel outil pédagogique et ludique, destiné aux élèves du 1er degré - maternelles et élémentaires - leur permettant de mieux comprendre l’éventualité ou la réalité d’une pollution, de reconnaître les sources de pollution intérieures et extérieures, de savoir comment mesurer la pollution au sein de leur classe mais surtout d’identifier les gestes simples à adopter pour améliorer la qualité de l’air intérieur.

Pour s'inscrire à la campagne :





En complément, en Lorraine, vous pouvez bénéficier de l'outil pédagogique l'Air Malin, mis en place par l'ARS Grand Est.


Voici sa présentation :


  • A qui s'adresse l'Air Malin ?

Ce support vise à aider les professionnels de l’éducation et de l’animation à la mise en place d’activités d’éducation à la santé autour de l’air intérieur.

L’outil est destiné en priorité aux enfants (à partir de 8 ans) et adolescents avec un usage privilégié en classe ou lors d’activités périscolaires. Il peut être utilisé avec des groupes de publics adultes ciblés (pathologies allergiques par exemple).

  • Quelles thématiques ?

Avec son aspect ludique, ce coffret pédagogique permet d’aborder l’air en tant que bien précieux à préserver, à travers toutes ses dimensions : la qualité de l’air, la respiration, le souffle, le lien entre habitat et santé.

  • Quels objectifs pédagogiques ?

  1. Acquérir des connaissances concernant la qualité de l’air intérieur,

  2. Repérer les différentes sources de pollution à l’intérieur de notre habitat,

  3. S’interroger sur les comportements ou produits susceptibles de détériorer l’air intérieur,

  4. Identifier les gestes de prévention pour améliorer la qualité de l’air intérieur,

  5. Être acteurs de sa santé en lien avec l’air intérieur qui nous entoure.

  • Comment se procurer la Mallette « l’Air Malin » ?

Il suffit de télécharger ce bon de commande :

Bondecommande_AirMalin_ARS Grand Est
.doc
Download DOC • 54KB



Sources :



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