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Quelle est l'histoire de nos produits ?

Dernière mise à jour : 14 déc. 2020

Tous les produits ménagers sont fabriqués par les êtres humains. Le premier, que nous trouvons toujours dans nos supermarchés, est le savon d’Alep.



En effet, la première fabrication de celui-ci est estimée à plus de 4000 ans et il est exclusivement composé de produits naturels : de l’huile d’olive, de l’eau, de l’huile de baies de laurier et de la soude végétale. Et c’est tout ! Pas plus de quatre ingrédients ! C’est grâce aux croisades que nous le voyons débarquer en Europe et qu'il est devenu un incontournable au fil du temps. Tellement incontournable qu’il a influencé un savon que nous connaissons bien en France : le savon de Marseille qui, lui, voit le jour en 1370. Il est reconnaissable puisque c’est un bloc de savon solide ayant un tampon certifiant qu’il est composé à 72% d’acides gras obtenus à partir d’huile d’olive. Inventé au Moyen-âge, le savon de Marseille ne contient pas d’ingrédients allergisants.


Le savon d’Alep et le savon de Marseille sont 100% biodégradables et sont les deux nettoyants reconnus, qui ont perduré et qui continuent à se développer et se vendre partout dans le monde. Derrière la fabrication, se trouve maintenant des vrais enjeux économiques.




Comment produire plus ?

Comment protéger les savons et les acheteurs ?



Par exemple le « Savon de Marseille » n’est pas une appellation d’origine contrôlée. Un véritable savon de Marseille traditionnel est reconnaissable à quatre caractéristiques : il doit être en forme de cube ou de pain, de couleur brun-vert ou blanc, porter une empreinte sur ses six faces et ne pas contenir plus de six ingrédients naturels. La couleur du savon à l’huile d’olive oscille entre le marron et le vert. Cependant, cette fabrication traditionnelle est gravement concurrencée par un savon artisanal dit à l’huile d’olive, mais aujourd'hui composé d’huile d’olive, d’huile de coprah et d’huile de palme. Nous ne trouvons plus une fabrication artisanale, mais de véritables usines répandues dans le monde entier. D'autres sociétés de la région qui revendiquent le titre de Maître Savonnier ne sont en fait que des "conditionneurs". Elles importent du savon d'Asie du Sud-Est qu'elles se contentent de colorer, parfumer et mouler pour le vendre au même prix. Et dans les faits, les plus gros fabricants sont aujourd'hui les Chinois et les Turcs à qui est seulement imposé le respect de la méthode de fabrication, formalisée depuis 2003.

Quelle vie pour les premiers détergents synthétiques ?

Ils datent de 1916, où pendant la seconde guerre mondiale, les fabricants de savons traditionnels souffrent d’une pénurie de graisses animales et végétales essentielles à la fabrication du savon. Mais l’armée doit trouver des solutions efficaces pour le nettoyage des uniformes dans l’eau-froide. En 1946, ces détergents industriels se développent et sont issus de l’industrie pétrolière. Ils contiennent des adjuvants et agents de surface : dégraissant, solvant, agent moussant, conservateur, parfum, colorant, désinfectant.


L’utilisation généralisée, vers les années 1960, de ces produits s’accompagne très vite d’une dégradation de la qualité des eaux naturelles. Dans les années 1970, les réglementations en France et dans la très grande majorité des pays industrialisés, imposent que ces procédés soient biodégradables au moins à 90%.


En Europe, contrairement aux cosmétiques, les produits d'entretien ne sont pas tenus de donner leur composition complète. Seuls quelques ingrédients peuvent être mentionnés, sans préciser leur quantité. Certains produits affichent une biodégradabilité de 90% des tensioactifs. Et cela n'empêche pas le détergent concerné d'être polluant, à cause des 10% de tensioactifs non biodégradables, mais également à cause des autres ingrédients qu'il contient. La mention "produit non testé sur les animaux" n'est pas une garantie. Elle signifie seulement que le produit fini n'a pas été testé sur les animaux. Ce sont les matières premières qui sont l'objet de tests sur les animaux. Les détergents qui portent un écolabel ont un impact sur l'environnement réduit en théorie, mais les normes employées n'ont pas été révisées depuis longtemps et l'évolution des procédés les rend peu intéressants.


La composition des détergents de synthèse augmente très fortement la pollution de l’air que nous respirons à l’intérieur de nos habitations. Ces sont ces dégraissants industriels qui sont la cause de plus en plus d’allergies chez les nourrissons, enfants et même les adultes. La pollution de l’environnement par les rejets de ces produits dans la nature est également constatée. Vu la nocivité de ces produits industriels, les gouvernements français et belges réalisent des lois pour interdire l’utilisation de certains détergents de synthèse dangereux.

Les produits que nous trouvons en grande surface se sont transformés au fil du temps, des besoins et des lois. Aujourd'hui, nous constatons une course à l'efficacité et les groupes en charge de leur fabrication l'ont bien compris. Ils fabriquent en plus grande quantité et redoublent d'effort pour concevoir des nouveaux produits. Mais, il est intéressant de voir, que les produits autrefois utilisés par nos grands- parents permettaient déjà de tout nettoyer et que les placards étaient moins remplis de produits nocifs pour la santé.


Maintenant, à vous de jouer !




Sources :

http://www.ecosociosystemes.fr/detergent.html



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