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16 mars 2021 - 15ème journée française de l'allergie.

Dernière mise à jour : 15 mars 2021


Une des premières choses à se demander lorsqu'on parle d'allergies, c'est à quoi cela fait référence exactement ?


L'INSERM les définit comme un dérèglement du système immunitaire qui correspond à une perte de la tolérance vis-à-vis de substances a priori inoffensives : les allergènes. C'est-à-dire qu'une personne allergique ne réagit plus correctement à l'exposition à la substance en cause. Alors qu'il devrait produire des molécules pour reconnaître et détruire l'élément perturbateur, le système immunitaire est déréglé. Il va agresser les allergènes qui sont normalement inoffensifs et cela va résulter à une production d’anticorps spécifiques de l’allergie - les IgE (Immunoglobulines E). Ce sont ces anticorps qui provoquent l'allergie.

En fonction des anticorps ? présents dans le système sanguin et de leurs déplacements, les individus sont plus sujets à des sécrétions, rougeurs ou encore œdèmes. Pourtant, les causes et les symptômes de l’allergie se manifestent de manière parfois inattendue.


Puisqu'au cours des dernières années les taux de personnes allergiques n'ont eu de cesse d'augmenter, de nombreuses études ont été développées sur ce sujet. Celles-ci permettent de mieux comprendre les causes. En plus de devoir être exposé à la substance d'origine, il est nécessaire d'avoir l'allergie inscrite dans son code génétique pour la développer.


D'autres facteurs jouent également sur les allergies :


- Des études ont montré que des enfants ayant des parents avec un haut degré d’éducation, ou bien issus d’une première grossesse tardive ont un risque significativement plus élevé de développer des allergies ; - Moins il y a d’enfants dans une famille, plus fréquente est l’allergie chez ceux-ci ;

- Ainsi les enfants uniques auraient un risque significativement plus élevé de développer des allergies ;

- Une association entre l’apparition d’une allergie et la dépression (surtout d’origine maternelle) a été soulignée par des études finlandaises ;

- Sans que cela soit un facteur causal, l’anxiété et le stress majorent significativement les symptômes d’asthme et d’allergies.



Les chiffres des allergies.


En France, 20 à 25 % de la population générale souffrent d’une maladie allergique. La prévalence augmente, elle est passée de 3% de la population il y a 15 ans, à pratiquement 7% aujourd'hui. Chez les enfants, ce sont 10% qui souffrent de symptômes asthmatiques




Errance thérapeutique ?

36% des jeunes directement touchés par l’asthme reconnaissent n’avoir jamais consulté de spécialiste pour établir de bilan allergologique de leur pathologie. Soit plus d’un million d’individus. "Pendant ces 7 années, une rhinite allergique a, par exemple, beaucoup de risques d’évoluer vers l’asthme. L’errance thérapeutique de l’asthme allergique s’explique aussi par une mauvaise estimation de l’âge à partir duquel l’origine allergique de l’asthme peut être décelée. Alors qu’il est possible d’établir un diagnostic de l’origine allergique de l’asthme dès 3 ans, voire avant : près de 7 Français sur 10 situent cet âge au-delà, voire très au-delà" - https://asthme-allergies.org/



Quels types d'allergies ?


En ce qui concerne les allergies liées à des substances présentes dans l’air, 3 sont à distinguer et sont les plus courantes : celles au pollen, aux animaux et à la poussière.








Sources :

https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/afsset.pdf



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