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Allergies aux pollens : de quoi parle-t-on ?

Dernière mise à jour : 15 mars 2021

Maux de gorge, nez qui coule, yeux qui piquent à l'arrivée des beaux jours ? Les mois de mars et avril sont particulièrement propices au développement de rhinite, conjonctivite et asthme chez les patients allergiques en raison de l’arrivée des pollens d’arbres au nord et au sud de la France.



Qu’est-ce qu’un pollen ?


Le pollen est l’élément fécondant mâle qui intervient dans la reproduction des plantes à graines. Il mesure en moyenne 30 microns, mais une poudre jaune peut être visible lorsque les pollens sont libérés en grandes quantités.

Tous les ans, dès fin décembre, les noisetiers débutent la saison pollinique, suivis par les autres essences d’arbres (aulnes, saules, bouleaux…), puis les herbacées prennent le relais à partir d’avril.


Quel est le lien avec les allergies ?


Les pollens sont si petits qu’ils « flottent » dans l’air et sont majoritairement transportés par le vent. Quand nous inspirons de l’air, ils entrent dans nos voies respiratoires et peuvent provoquer :

  • La rhinite allergique saisonnière : nez bouché, éternuements, nez qui coule et démangeaisons.

  • La conjonctivite allergique saisonnière : yeux rouges qui piquent, avec sensation de sable dans les yeux.

  • Les petits fragments de pollen pénètrent jusque dans les bronches et peuvent provoquer des crises d´asthme : diminution du souffle, sifflements bronchiques, toux persistante souvent nocturne.



Les principaux pollens allergisants


Le pouvoir allergisant d’un pollen dépend de sa nature et de sa concentration dans l’atmosphère. Principalement transportés par le vent, les pollens se retrouvent aussi bien en ville qu’à la campagne.


Les espèces végétales à pollen allergisant d’intérêt majeur en France métropolitaine, c'est à c’est-à-dire vis-à-vis desquelles le risque allergique peut être considéré comme très élevé, sont les suivantes :

  • les graminées ;

  • le bouleau (principalement dans la partie nord de la France) ;

  • le cyprès, le thuya, le genévrier et d’autres cupressacées (principalement dans la partie sud de la France) ;

  • l’ambroisie à feuilles d’armoise dans les secteurs infestés par cette plante envahissante. Pour plus d'informations :


Vous pouvez obtenir des informations sur les plantes à pollen allergisant, les émissions de pollens, les périodes et les régions concernées, en vous référant aux sites :




Les facteurs favorisants



Les pollens de chaque plante ont un potentiel allergisant propre (maximal par exemple pour le bouleau et les graminées), mais le risque allergique pour les personnes sensibles dépendra des quantités présentes dans l’air et des conditions météorologiques.

En effet, un temps sec et ensoleillé favorisera la dispersion des pollens dans l’air, alors qu’un temps humide lessivera l’atmosphère et diminuera le transport des pollens jusqu’aux voies respiratoires des allergiques.


Il existe des relations triangulaires entre pollution, pollens et allergie. En modifiant la structure biochimique extérieure des pollens, la pollution peut les rendre plus allergisants. Elle peut également agir sur les muqueuses respiratoires en modifiant l'immunité des personnes.


Certains polluants chimiques peuvent avoir un effet sur les pollens :

  • La paroi du grain de pollen peut se déformer ou se rompre, faisant pénétrer les fragments de pollens plus profondément dans les voies respiratoires des personnes sensibles.

  • En présence de polluants, les protéines contenues dans le pollen peuvent se transformer et augmenter le potentiel allergisant.

  • La combinaison de ces facteurs (1 : pollen déformé / fragmenté + 2 : protéines modifiées) fragilise les voies respiratoires, irrite les muqueuses nasales et oculaires, augmentant la réaction allergique.

(source : www.pollinair.fr)



Dans un contexte de changement climatique et d’augmentation des concentrations de dioxyde de carbone (CO2), la communauté scientifique alerte sur une possible augmentation des concentrations de grains de pollens dans l’atmosphère. Cela pourrait augmenter la part de la population sensibilisée aux pollens.









Sources :


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